lundi 7 décembre 2015

Les cybergangsters braquent les banques... en ligne

« Sans arme, ni haine, ni violence… » La formule prêtée à Albert Spaggiari au lendemain de son casse de la Société générale de Nice, via les égouts de la ville, en juillet 1976, pourrait être le leitmotiv des nouvelles mafias à l'œuvre sur la Toile mondiale. Les institutions financières sont, en effet, de plus en plus nombreuses à se plaindre d'attaques de cybergangsters.
La Banque nationale grecque est ainsi sur le qui-vive, depuis le lundi 30 novembre, après qu'un groupe de hacker surnommé l'Armada collective a menacé de lancer une attaque d'ampleur contre trois établissements financiers athéniens si une rançon ne lui était pas payée. Selon le quotidien grec Kathimerini, le groupe réclamerait le versement de 700 bitcoins (l'équivalent de 15 000 euros, NDLR). À défaut, il paralyserait des serveurs vitaux pour les banques. « La technique de l'attaque envisagée est celle du déni de service distribué [DDos en langage informatique, NDLR], c'est-à-dire le bombardement des sites internet ciblés par des millions de requêtes. Et ce, afin de submerger les datacenters et de faire tomber les serveurs », a confirmé de son côté la Banque centrale grecque. L'ultimatum a été lancé en fin de semaine dernière. Mais les autorités grecques n'ont pas précisé jusqu'à quand il courait.
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